Comme tu as pu le constater récemment, sur les réseaux sociaux et ailleurs, tout le monde a parlé de la sortie très (trop?) attendue du dernier film de Travis Rice. On y est allé de notre critique d’ailleurs, pas forcément toujours positive loin de là, mais honnête. Cela a même créé un débat parmi nous: qu’est-ce qui fait vraiment un bon film de snow?
On attend d’autant plus d’un film sans doute, lorsqu’il est préparé pendant plusieurs saisons. Et puis on n’échappe que très rarement à l’éternelle voix off abondant de clichés – même dans les très respectés film RobotFood par exemple (Afterlame). Ce n’est donc pas l’attente, pas le blabla… Mais alors c’est quoi, l’action? Forcément non?
“nous venons d’assister à ce qui va rester comme un incontournable des documentaires de snow”
Sans doute, mais pas seulement. On le sentait intuitivement depuis toujours. Après avoir vu le documentaire ‘The Eternal Beaty Of Snowboarding’, à voir entier ici, on en a la confirmation. Car on sait que nous venons d’assister à ce qui va sans doute rester comme un incontournable des documentaires de snow, mais on ne sait pas trop pourquoi. C’est donc la magie qui a opéré.
Pourquoi tant d’écueils? Alors qu’il était visiblement évident de taper dans le mille? Le truc, c’est que comment est fabriqué un film de snow, tout le monde s’en fout. Ou presque. Ce que le public (pas forcément le grand) veut voir, c’est soit de l’action à couper le souffle, ou alors des tranches de vies entre potes fous de snow auxquelles ils peuvent s’identifier. Voire pour ceux en dehors de notre ‘bulle’ comment et pourquoi ces mecs-là ont choisi de faire ça dans la vie? On s’était d’ailleurs posé cette question essentielle dans un long article il n’y a pas si longtemps. En fait, à notre heure des réseaux sociaux, un seul micro-clip avec un contenu ‘hautement partageable’ – dans tous les sens du terme – fait systématiquement un carton sur la toile. Il peut même marquer les esprits plus qu’un long métrage chiadé à mort, c’est comme ça. Et c’est même à ça qu’on jugeait un DVD (ses bonus) avant que cela ne disparaisse aux oubliettes de la technologie.
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